Les traitements hormonaux peuvent majorer les effets indésirables des traitements antirétroviraux (troubles métaboliques et risques cardiovasculaires).
Contraception
Compte-tenu du risque de transmission du VIH lors des rapports sexuels, le préservatif (masculin ou féminin) reste indispensable en termes de prévention et demeure donc un moyen de contraception « privilégié » pour les femmes atteintes par le VIH.
Le recours à une autre méthode contraceptive (pilule) peut être envisagé, en plus des préservatifs, pour réduire un risque persistant de grossesse. Le choix de la contraception doit être parfaitement adapté aux besoins et aux éventuels facteurs de risque identifiés chez l'homme et la femme. Il doit aussi prendre en compte les interactions (médicamenteuses) avec le traitement antirétroviral.
Toute femme atteinte par le VIH doit avoir un suivi gynécologique régulier.
Ménopause
La ménopause survient chez les femmes le plus souvent après 50 ans. Si les troubles associés à la ménopause sont très gênants, la mise en place d’un traitement hormonal substitutif peut être envisagé chez une femme séropositive au VIH, en tenant compte d’un éventuel risque métabolique ou cardiovasculaire.
Traitements hormonaux chez les personnes transsexuelles
Les risques d’interactions entre les traitements hormonaux utilisés par les personnes transsexuelles et les antirétroviraux sont élevés. Par ailleurs, les traitements hormonaux majorent les risques de troubles métaboliques et d’accidents cardiovasculaires.
Certains traitements hormonaux sont d’ailleurs contre-indiqués notamment en présence d’un risque cardio-vasculaire. Un suivi dit multidisciplinaire (c'est-à-dire avec des médecins de spécialités différentes, dont un endocrinologue) est essentiel.
Un suivi par un médecin spécialiste du VIH et par un endocrinologue (spécialiste des traitements hormonaux) permet de prendre en compte toutes les spécificités de la personne et de lui assurer la meilleure prise en charge.
Dans la même catégorie