La charge virale plasmatique (dite « CV ») reflète l’activité du VIH, c'est-à-dire la multiplication des particules virales (encore appelées « ARN VIH » ou « copies ») circulant dans le sang. La mesure de la charge virale plasmatique permet donc de suivre l’évolution de la maladie et l’efficacité des traitements.
La charge virale plasmatique se mesure à partir d’une simple prise de sang, en quantité d’ARN du VIH (ou copies) par millilitre de sang (ARN-VIH/ml).
Quelques repères
- Si vous ne suivez pas de traitement antirétroviral, votre charge virale plasmatique peut évoluer de manière importante d’une prise de sang à l’autre. Ce n’est pas forcément significatif. Une vaccination, une infection (rhume, grippe, etc.) peuvent faire varier la charge virale plasmatique du VIH ponctuellement. Seule une tendance sur une période de plusieurs mois peut être interprétée de manière fiable.
- Lorsque le traitement antirétroviral est efficace sur le VIH, la charge virale plasmatique peut être rendue indétectable. Cela signifie qu’elle est inférieure au seuil de détection des appareils de mesure. Néanmoins, le virus est toujours présent dans l’organisme. Ce seuil de détection est aujourd’hui le plus souvent fixé à 50 copies/ml.
Si possible, il est recommandé de toujours faire ses mesures de charge virale plasmatique VIH dans le même laboratoire. Cela permet d’éviter les biais dus aux matériels et aux méthodes employés, qui peuvent être différents d’un laboratoire à l’autre. Ainsi, la comparaison entre deux mesures est plus juste et plus fiable. On peut donc plus facilement suivre l’évolution de la charge virale.
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